Signification des couleurs des vignettes Crit’Air

La lutte contre la pollution est au cœur de tous les débats en France. C’est pourquoi, le gouvernement a mis en place un plan de transition écologique, incitant les Français à passer au vert. Ce dernier comprenant de nouvelles réglementations, dont les vignettes Crit’Air.

Devenues obligatoires à Paris, Lille et leurs alentours. Ces pastilles classent les véhicules selon leurs niveaux de pollutions. Chaque couleur de ces pastilles détermine le rejet de CO2 des voitures. Significations des couleurs de vignettes Crit’Air, tarifs, obligations et mêmes sanctions liées à cette nouvelle réglementation. Nous vous en disons plus dans ce qui suit.

Crit’Air : une solution contre la pollution

Ces vignettes de différentes couleurs, remplaçant les anciennes pastilles vertes, représentent des certificats de qualité d’air. Obligatoires, elles servent à catégoriser les véhicules selon leurs émissions de CO2.

En forme d’autocollants, ces pastilles doivent être collées sur le pare-brise d’un véhicule, ou sur la fourche en cas de scooter ou moto.

Ce dispositif sert à établir des règles de circulations pour rouler durant les épisodes de trafics routiers denses. Par exemple, pour les véhicules électriques qui n’émettent pas de gaz polluants, ils pourront être seuls à circuler durant les pics de pollutions ou privilégieront de meilleures places de stationnements. Tout cela dans le but d’inciter les consommateurs à la transition énergétique et réduire considérablement le niveau de pollutions induit par les transports routiers.

Concentrons-nous maintenant sur le fonctionnement des vignettes Crit’Air, il y en a 6 en tout, différenciées par un code couleur défini selon 3 critères :

Catégorie du véhicule ;

Carburant ou énergie utilisés ;

La norme Euro

(inscrite sur la carte grise du véhicule) définie par les autorités européennes.

Ces vignettes ont une durée illimitée, vous n’aurez donc pas à les renouveler, sauf dans le cas d’une voiture rétrofit.
Ce type de véhicule est doté d’un équipement lui permettant de réduire son émission de gaz polluant.

Vignettes Crit’Air : est-ce obligatoire ?

Les vignettes Crit’Air sont entrées en vigueurs le 1er juillet 2016, initiées par un projet de loi lié à la transition écologique, mis en place par Ségolène Royal, ancienne ministre de l’écologie.

Chaque pastille a une couleur bien spécifique, qui fait référence aux degrés de pollution des véhicules.

Ce dispositif est obligatoire sur Paris depuis le 1er juillet 2017, mais pour ce qui est des autres communes, il reste facultatif. Toutefois, il est recommandé d’avoir sa pastille colorée bien en évidence, collée sur son pare-brise, dans le cas de restrictions de circulations mises en places par votre commune.

À savoir que ces codes couleurs sont identiques pour les catégories de véhicules suivants :

Voitures légères ;

Poids lourds ;

Cars ;

Motos ;

Scooters ;

Camping-cars.

Tout véhicule avec une numérotation de 0 à 2 est autorisé à circuler partout en France. Par contre, pour le reste, cela dépendra des restrictions mises en vigueur dans chaque commune. Pensez donc à vous renseigner.

En cas de non respect des instructions routières liées aux vignettes Crit’Air, une amende de 3ème classe allant de 45 à 180 euros est appliquée par les forces de l’ordre.

Vignettes Crit’Air : un classement en 6 couleurs

Si vous avez du mal à vous y retrouver, jetez un œil à notre classification des 6 couleurs de vignettes Crit’Air par ordre croissant, allant de la pastille pour véhicules les plus respectueux de l’environnement à la pastille des véhicules les plus polluants :

Pastille verte vignette crit'air
Pastille violette vignette crit'air
Pastille jaune vignette crit'air
Pastille orange vignette crit'air
Pastille bordeaux vignette crit'air
Pastille grise vignette crit'air

Vignettes Crit’Air et malus écologique

Si vous avez récemment acheté un véhicule neuf, vous avez probablement dû payer, ou non ce qu’on appelle « Le malus écologique », une taxe liée à l’émission de CO2 de votre nouvel achat. Cette dernière peut être plus ou moins importante voire exonérée selon le taux de g/km émit par votre véhicule. Revus à la hausse très souvent, le gouvernement, à travers le malus écologique, vise à inciter les consommateurs à opter pour des véhicules moins polluants. Le coût de cette taxe peut varier de 0 € à 30 000 €, en plus du coût de l’achat du véhicule neuf, selon un barème bien précis. Ce qui fera grimper la facture en flèche !

En 2020, les chiffres démontrent que près de 56% des voitures neuves vendues ont été impactées par cette taxe, qui, pour être calculée prend référence sur le niveau d’émission de CO2, gaz généré par le véhicule, suite à la combustion d’énergies fossiles.

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